Prologue

Pluie d'étoiles filantes.

Dans le bleu nocturne

tombent par milliers

divines créatures

Elles sont arrivées.

L'herbe dansait à coté de moi. L'air frais chatouillait mon visage, contrastant avec la chaleur accablante de l'après-midi. Loin des lumières de la ville, le ciel était clairsemé de petites perles blanches...

Soudain l'une d'entre elles tomba. Puis une autre. Et encore une. J'admirais ce spectacle éblouissant. Un peu d'insoucience avant le combat.

L'invasion avait commencé.

Chapitre 1

L'invasion.

J'étais en cours de science nat' lorsque l'alarme a retenti. Jamais je n'aurais cru qu'un jour cela puisse me déplaire. Pourtant aujourd'hui ce fut le cas. La raison de cette déception était un garçon ... et pas ordinaire ! Des yeux bleus mauve profond, des cheveux blonds comme des blés... Et ce demi-dieu était assis à côté de moi !

Bref la sonnerie ne m'enchantait pas ,mais tant pis ! J'étais auss très en rogne contre leurs nombreux exercices contre les incendies et mon self-control s'éloignait petit à petit.

On nous a faits descendre dans la cour. Katy et moi nous sommes rangées bien gentiment avant de rejoindre la bande. Mais Les visages n'étaient pas marqués de joi et de rires comme d'habitude lors de cet évenement.Dans leurs yeux ce lisait de la peur, de l'angoisse, de la terreur.

Mais ce n'est que quand j'ai levé la tête que j'ai compris.

Des cries jaillissaient de toutes parts, tandis que d'étranges pierres colorées d'un vert lumineux pleuvaient  au dessus de nous.Je tournais la tête un instant et découvrit un garçon, de 5eme, plaquant ses bras devant son visage crispé d'horreur. La seconde suivant, le caillou vert frôla sa peau et réduit ses bras... en poussière. Il hurla, et une autre pierre vint frapper son torse. Ne restait plus de lui que des grains de sables sur du béton.

Dès lors je me mis à courir. Suivant la foule, je me dirigeai tant bien que mal vers la sortie. Malgré le monde qui m'entourait, je réussis à me frayer un chemin. J'étais plus rapide que les autres, j'allais m'en sortir....

Mon pied a trébuché.J'ai été lourdement plaqué au sol .J'ai tenté de me relever, en vain. Les gens m'oppressait, la panique me prit. Mes yeux s'embuèrent de larmes. Tout se brouillait dans ma tête. Je levais les yeux vers ce ciel bleu que je n'allais plus revoir. a la place une couleur turquoise avait coloré l'espace.

Et au milieu, cette météorite verte qui m'arrivait dessus, beaucoup trop vite. Je fermais les yeux.

"Au revoir".

Je fus emortée comme dans des vagues, j'eus un instant l'impression de voler.Puis un choc brutal me plaqua au sol. Un mal de tête me prit, de plus en plus douleureux... Le bourdonnement qui résonnait dans mes oreilles amplifia, je sentais autour de moi une agitation insupportable. Pus peu à peu tout s'estompa et je sombrai dans le noir.

Lorsque je rouvrais les yeux, une lumière m'aveugla. Un puit de lumière éclairait mon visage. D'autres rayons traversait la pièce aux murs d'aciers. J'observais ce qui m'entourait : les murs maintenus par des clous étaient tous tagués, comme si l'on avait voulu se défouler en peignant les murs. Aussi j'aperçus quelques casiers, certains ouverts et vides; deux autres lits et un bureau.

2 voix se firent entendre. Elles s'approchaient. Aussitôt je fermais les yeux. Un garçon , à la voix grave et dure, prit la parole :

-pourquoi tu l'as ramenée ?

L'autre, un autre gars au ton envoutant, lui rétorqua:

-tu crois quand même que j'allais la laisser mourir !

-et pourquoi pas ? Tant d'autres sont morts ! Pourquoi elle pourrait-elle rester ?"

"Elle DOIT rester !

-Comment ca elle doit rester ? ... Quoi, t'as eu un coup de foudre?C'est quoi le délire, là ? t'as déjà oublié Meg' ?

-Dis pas n'importe quoi ! C'est juste que cette fille est... spéciale.

-Spéciale? oh oh , qu'est-ce que tu me racontes ?

-Ecoute. Elle est censée être réduite en poussière en ce moment.

-Tu veux dire que...qu'elle a survécu ?

-Oui.

-...

-Allons la voir.Elle ne va pas tarder à se réveiller.

- Comment tu peux le savoir ?

-  T'es lourd, tu sais !

Lorsqu'ils entrèrent dans la pièce, l'ambiance  changea. Sans pouvoir vraiment l'expliquer,j'appréciais cette sensation...d'être comblée.

L'un des deux s'est assis d'un côté. C'était "voix envoûtante", qui avait un parfum tout aussi ...charismatique.

il a frôlé mon bras, mes émotions m'envahissaient. Je pense que j'aurais réagi avec n'importe qui de la même façon, étant donné le nombre d'heures qui me séparait de ma dernière conversation, un contact suffisait à me redonner de la force. Finalement, que des bonnes nouvelles :

1. Je n'étais pas morte.

2. Je n'étais pas seule.

Tandis que je réfléchissais à tout ça, l'autre garçon s'était assis aussi. Désormais ils m'entouraient. Je sentais leur regard fixé sur moi.J'en ai profité pour ouvrir les yeux.

chapitre 2

résistance.

Le flot de lumière qui envahit ma pupille me fut l'effet d'un éclair. Beaucoup trop fort. Rien d'autre ne m'appairaissait . Juste un soleil devant moi. Ils avaient braqué leur lampe sur moi.

Je plissai les yeux en gémissant. Aussitôt l'ombre revint et je retrouvais une vision a peu près normale. Au dessus de moi deux visages inquiets me fixaient. J'esquissai un sourire timide aux inconnus. La tête me tourna. Zut. Mon gémissement repris, je refermais mes mains de par et d'autre de mon crâne, sur le point d'exploser.

" -ça va ? s'enquit-le premier que j'identifiais tout de suite par voix envoûtante.

( ma réponse correspondit plus à un bruit d'animal q'autre chose.-)

-mouais, ça a pas l'air, répondit le second à ma place. T'as mal à la tête?

(nouveau grognement)

-on va aller te chercher des médicaments. T'attends sagement ici, OK ?

J'eus envie de lui répondre "tu crois vraiment que j'vais partir alors que j'ai mal rien que quand je souris ?"ou une phrase de ce genre bien sentie... A la place j'ai refermé les yeux.

Mais que faisais-je donc ici ? et quel était cet endroit ? Je me souvenais de l'attaque extraterrestre, mais rien de ce qui s'était passé après. Je supposais que les deux gars m'avaient portés jusqu'ici. Mais pourquoi moi ? J'en revenais aux paroles de mon sauveur : "elle est spéciale, elle a survécu".... mais à quoi?

les questions se bousculaient dans ma tête, toujours plus nombreuses. Pour me divertir, je tentais de me lever. Impossible. On aurait dit que mes côtes étaient de plombs. Le moindre geste me fatiguant, je restai là, à regarder l'ampoule suspendue au plafond par un malheureux fil.

Heureusement les garçons ne furent pas longs. Ils revinrent avec tout un tas de pensements, de nourriture -miam- et d'autres choses que je ne pus identifier. Sauf qu'au milieu de leur panier -ou caddie, vu la taille- il y avait autre chose.

Une chose que je reconnu tout de suite.

D'un linge blanc immaculé sortait une lame argentée, aiguisée, impeccable. Une lame de couteau.

J'ai fixé l'objet, tétanisée. Incapable de produire un son, ou de réflechir, seul mon instinct de survie en appelait vainement à tous mes sens.Je croisai le regard de mon nouveau prédateur, m'arrêtait dessus avec au fond des yeux une sorte de terreur et d'appel au secours. Un quart de secondes plus tard, je repris mes esprits et sautai hors du lit,trébuchant sur mes jambes devenues fragiles. Mais je ne me laissai pas bouleversée et mes muscles reprirent très vite du service. L'adrénaline me fit oublier la douleur, je m'élançai dans le couloir. Derrière moi, une voix -presque encore envoûtante- cria :

-noooon ! ne pars pas ! on ne te veut pas de mal !

je redoublai de vitesse, piquant un sprint dans le corridor et m'enfoncant peu à peu dans l'obscurité.

Je ne m'arretais lorsque je fus sûre de les avoir semés. Je m'étais enfoncé dans un labyrinthe de tunnels sombres et imposants. En résumé, j'étais perdue.

Comme je ne pouvais rester entourée de 4 murs longtemps, je décidais d'avancer. Cet endroit, quel qu'il soit, devait bien compter des êtres qui voudraient bien m'aider à sortir... "des êtres". Ce mot me donna la chair de poule. Parce qu'il ne voulaient pas seulement dire des êtres humains.Ils voulaient dire toutes les formes de vie. Connues.. ou non.

Les mains plaquées sur la pierre froide et rugueuse, je m'enfonçais peu à peu dans un liquide semblable à de l'eau, inodore. Je le sentis bientôt couler entre mes jambes et me décidai à suivre le courant.

Je marchai je ne sais combien de temps, une éternité ou une seconde, je n'aurai su dire. Le résultat fut le meme. Bientôt j'aperçus de la lumière.

Pleine d'espoir, je me mis à courir vers cette clarté tant attendue. Plus je me rapprochais et plus j'étais éblouie. Trop éblouie. Un moment arriva où je ne perçus plus les murs ou l'eau qui m'entouraient. Seul la lumière m'enveloppait de toute son énergie.

Le sol se déroba sous mes pieds. Je tombais dans le vide.

Je sentis chaque seconde de ma misérable vie glisser entre mes mains. Je ressentis chaque instant de ma chute, chaque frottement de ma peau contre la pierre rugueuse. même si j'étais incapable de réfléchir dans cette instant critique (qui, je vous le rappelle, est une chute, et par conséquent n'avait duré jusque là que 3 secondes et demi), je compris que la surface du rocher était ponctuée d'énormes trous. des sorties ? Les erraflures et griffures s'enchaînaient, se mélant aux vides des..trous. Quelle sensation ! Le puit ne se terminait pas, et ma fin, même proche, était impossible à déterminer.

Soudain, je sentis une main empoigner mon bras avec une force inégalée. Tout s'arrêta. Je sentis le poids de ma chute retomber sur mes épaules, mon corps se raidir, soutenu par cette force... Surhumaine?

aussitôt je hurlais. Terrifiée, je regardais ce qui m'avait attrapé. Je me tus. C'était LUI.

Je me laissai hisser jusqu'au rebord du tunnel. Une fois à plat, je m'écroulai. Epuisée, je restai longtemps assise sur le sol humide de la grotte. Incapable de penser ou de réflechir. Incapable de faire le moindre geste. Je revenais à ma situationde départ. Sans force avec un inconnu. Mais, en plus, là, pas de it confortable. Juste la pierre bleuté du sous-terrain.

Après m'avoir observé un moment, il déclara, poséent :

"Ce doit être à cause du choc. Tu as du être bien assomée quand ils t'ont frappé.

-ils ? murmurai-je ?

-les chizar. Les extraterrestres, si tu préfères.

-Ils m'ont attaqué ?

-oui. tu ne t'en souviens pas ?

-remonter dans mes souvenirs relevait de l'impossible en ce moment de confusion. IL le comprit rapidement (ce dont je luis en fut reconaissante) et sans ajouter un mot, me prit dans ses bras et m'emmena à travers le labyrinthe.

Puis, ils se mit à me raconter. Tout ce qui s'était passé, depuis l'invasion jusqu'ici. Vous redire son exact rapport me serait impossible, mais voici ce que j'en compris :

Il y a 50 ans, une terrible menace s'abbatit sur la terre. Les chizars vinrent envahir la planète. En quelques années tous les humains furent éxécutés. Mais certains, plus malin ou plus chanceux, réussirent à creer des résistances. Ils infiltrèrent les camps de leurs ennemis et de firent passer pour eux; Comme leur corps était le même à l'exception d'une tache verte sur le sourcil gauche, les intrus n'eurent aucun mal à s'infiltrer et creer une cité resistante au dessus de celle des chizars.

C'est là que je me trouvais en ce moment. Endormie depuis 50 ans terrestres, dans un monde infini ou l'on ne pouvait mourrirni même grandir.

chapitre 3

Le monde au-dessus.

Voila 2 jours que j'étais coincée dans ce stupide lit d'hopital, incapable de bouger la jambe. Je commençais a avoir de sérieuses crampes un peu partout. Je voulais bouger. BOUGER !. Mais pas question de me perdre comme la dernière fois. Et je ne pouvais pas non plus appeler Kyle (voix envoutante). Ni son idiot de copain Joe. Durant ces deux derniers jours j'avais appris leur prénom et, finalement, toute leur vie. En effet, ils se releyait pour me faire la conversation, à moi la survivante-blessée-suicidaire. C'est comme ça que Joe m'appelait ,mais comme ça lui faisait un peu long, il l'avait abrégé en un : "SBS". Ce qui était , apparemment, devenu mon nom de code au sein de leur ...colonie.

D'après Kyle, les 20 personnes que constituait leur groupe désirait me rencontrer. C'est d'ailleurs pour ça que j'étais restée seule, "comme une grande" (d'après Joe) en attendant qu'ils me trouvent des vêtements potables et du savon.

Et croyez moi, j'en avais réellement besoin. Mes cheveux étaits devenus marrons et collants, et Joe gardait toujours un mètre entre lui et moi, à moins qu'il se pince le nez. Heureusement Kyle n'y prétait pas attention (ou alors il ne le montrait pas).

...

JE VEUX ME LEVER !